Végétarien ou végétalien – le dilemme
Le végétarisme est plus populaire que le végétalisme. Deux expressions qui deviennent redondantes en ces périodes d’alimentation troublée. De scandales en révélations plus que douteuses, les habitudes alimentaires de chaque individu ont pris un sacré coup sur la tête, à tel point que l’heure est venue de se poser les bonnes questions : faut-il être végétarien ? Pourquoi alors existe-t-il des végétaliens ? Ne peut-on pas unir les deux noms pour n’en former qu’un ? Comment identifier ma nourriture et mon alimentation végétarienne ?
Une série de questions plus que logique. Nous avons décidé de lever le voile pour les personnes qui n’y connaissent pas grand-chose…
Végétarien, végétalien, moi j’y comprends rien !
Cette réponse a fait partie des plus citées lorsqu’on a demandé à des passants de nous expliquer la différence entre un régime alimentaire végétarien et son confrère végétalien. On ne peut blâmer les passants pour leur ignorance, lorsqu’on sait que les campagnes de communication liées au régime alimentaire végétarien ne dépassent pas le stade local. Pire, la diète végétalienne est incomprise de la plupart des individus se réfugiant bien souvent sur le mode de vie végane ou végétarien. La raison de cette ignorance vient de la même raison que l’alimentation végétarienne, une absence totale de communication, et une faible stratégie de visibilité.
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Le résultat : des labels proposés en vrac, et dont les enjeux sont plus que mal perçus par les catégories d’individus ciblés. Une réalité qui dépasse le cadre national pour une véritable ignorance européenne, alors que, de par le monde, le végétalisme est reconnu et appliqué. À titre d’exemple, prenez le pays européen le plus proche de la France, l’Italie. Ayant un respect de la flore et de sa faune, les Italiens sont de grands consommateurs de produits végétariens. Parmi les plus gros consommateurs de produits végétariens d’Europe.
Pourtant, ces derniers commencent à découvrir l’alimentation végane. On le constate par leurs commandes massives aux centrales d’achat de produits labellisés par The Vegan Society. Pour ce qui est du végétalisme, l’étape intermédiaire entre la souplesse du végétarien et la rigueur du végane, il n’en est rien. Pas une seule personne sondée ne nous a parlé plus de vingt secondes du végétalisme. Un échec cuisant, qui démontre les lacunes de la promotion du monde végétalien.
Pour ce qui est de la nourriture végane, le régime lié au véganisme se démultiplie grâce à des actions de promotions et des salons organisés un peu partout en Europe. À tel point que l’Angleterre, l’Allemagne mais aussi les Pays-Bas sont devenues de gros consommateurs de produits véganes. Un succès qui commence à gagner les pays du sud de l’Europe, encore un peu timides sur le sujet. Légumes et fruits sont des denrées précieuses, dont le régime végétarien se veut le garant. La maltraitance des animaux dans la fabrication de produits en tout genre, cosmétique, vestimentaire, alimentaire, est proscrite formellement par le mode de vie végan. Trois noms pour une idée commune et une clientèle fidèle qui dépasse les frontières existantes.
Un régime végétarien est-il plus sain ?
Pourtant, comme nous venons de le voir, les campagnes de promotion du respect du règne végétal ne sont pas à l’unisson. La faute à un excès d’orgueil qui a créé une concurrence entre ces trois nominations et labels. Le végétarisme fait la promotion du régime alimentaire végétarien depuis plus longtemps que n’importe quel autre label. Son mode de communication se résume à jouer sur l’ancienneté, et les nombreuses personnes qui ont décidé de suivre le végétarisme. En y associant du sport quotidien, combattre des maladies du cœur, du cerveau ou cellulaires.
Quant au végétalisme, il continue son expansion en eaux discrètes. Notamment avec une accentuation de sa diversification. En effet, de nouveaux courants internes ont eu le vent en poupe. Il nous a été donné de constater à quel point certains naturopathes ont essayé de vendre l’argument végétalisme à outrance : le crudivorisme. Être crudivore, c’est devenir un herbivore évolué. Et ne consommant que des fruits et légumes crus. En théorie, ça se résume à cela. Mais en réalité, les personnes responsables de la propagande crudivoriste tentent de vendre un produit ou un service pour faciliter la transition alimentaire entre le cuit et le cru. Vous entendrez également des professions libérales de la santé vous clamer haut et fort que l’alimentation crudivore est la seule barrière contre les maladies et dégénérescences neurodégénératives, ce qui est une hérésie.
Il est vrai que fruits et légumes ont intérêt à être associés à beaucoup d’eau, uniquement pour en récupérer les nutriments perdus dans la cuisson. A l’image, par exemple, d’une soupe ou d’un bouillon. Mais il est également vrai que les valeurs vitaminiques des fruits et légumes sont plus fortes crues que lorsqu’elles sont cuites. Toutefois, beaucoup oublient que la cuisson d’un légume ou d’un fruit peut faciliter sa digestion. Et qu’un excès de vitamines dans le corps n’a aucun effet positif, tout en pouvant devenir négatif… Tout comme la cuisson a permis aux hominidés du genre homo d’améliorer leur performance cérébrale. Mais aussi leur espérance de vie après l’apparition et la propagation du feu. Dans l’ordre, réduction du temps de digestion, amélioration de l’énergie disponible puis modification de l’anatomie cérébrale complète.
Si le crudivorisme était véritablement la clef de toutes les énigmes, le cerveau aurait évolué bien avant la bipédie sur le modèle de l’espèce sapiens. Or, c’est précisément après la propagation des techniques de création et maintien du feu que les évolutions notables se rapprochant de notre forme actuelle se sont enclenchées. Contrairement à notre mode de vie, les premiers mammifères de l’ordre des primates issus de notre famille génétique – les hominidés – avaient adopté un régime végétarien / végétalien sur des séquences très longues. Car les repas issus de la chasse n’étaient pas réguliers…
En résumé, le régime végétarien tout comme le régime végétalien respectent le règne et la vie animale pour concentrer l’alimentation sur les espèces végétales. Que ce soit l’un ou l’autre, ou la dernière évolution (végane), ces régimes alimentaires sont forcément plus sains qu’une alimentation basée sur la viande rouge. De plus, nouvellement réputée cancérigène, mais aussi dont l’absorption pose problème au niveau de l’ensemble du processus digestif. Car cela cause des inflammations en continu dites chroniques.
Régime végétarien & végane plus en vue
Au final, le régime alimentaire végétarien ainsi que le régime végane sont les régimes les plus reconnus.Nous faisons référence en terme de présence numéraire sur les points de vente, malgré un objectif commun. Le régime végane apparaît plus drastique que son confrère puisqu’il inclut également des habitudes de vie à associer à l’alimentation végane. Assister à une torture animalière, y prendre plaisir comme pour la tauromachie, n’est pas considéré comme un acte végane. Là où le régime végétarien ne fera que constater l’amusement, sans prendre part au débat argumenté sur la souffrance de l’animal.
C’est l’un des principaux arguments favorisant l’alimentation végétarienne, bien que le régime végane se veut d’une plus grande éthique. Ne souhaitant prendre part à aucun débat, la pâtisserie Greenberry se propose de vous fournir les plus délicieuses pâtisseries sans gluten et véganes pour les livrer chez vous. Plus besoin de choisir entre le mode de vie et l’alimentation, nous vous offrons le meilleur du végétarisme et du végétalisme. Des pâtisseries véganes, sans pour autant être forcé de suivre le mode de vie.
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Voici une liste de tous nos articles relatifs au veganisme:
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- Devenir végétarien : bénéfices santé
- Labels sans gluten, vegan, bio – valse et étiquettes
- Régime vegan et gâteaux : quelles solutions ?
- Un régime demi-végétarien, c’est quoi ?
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- Vegan & définition – Philosophons ensemble…
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