Les symptômes d’allergie au gluten ou autres allergènes :

Quels sont les symptômes d’allergie au gluten ?

Plusieurs symptômes peuvent indiquer que vous êtes intolérant ou allergique au gluten : une fatigue générale durable, une anémie, des digestions difficiles, des diarrhées ou des constipations, des problèmes de peau comme l’herpès ou le psoriasis, des pertes ou des gains de poids rapides et inexplicables, de la nervosité permanente, des troubles du sommeil, des sensations de lourdeur, des flatulences, de l’ostéoporose, ou simplement un fort désir de dormir après les repas.

Cependant, pris isolément, chacun de ses symptômes n’indique pas nécessairement que vous êtes allergique au gluten. Seul un spécialiste sera en mesure de faire un diagnostic.
Les origines d’une allergie au gluten sont multiples, et parfois génétiques. Si vos parents ou vos frères et sœurs sont allergiques au gluten, vous auriez intérêt à faire des tests, car il est possible que vous soyez également intolérant au gluten. Si des membres de votre famille ont ce type de symptômes ou des problèmes de santé d’origine indéterminée, cela peut vous servir de signal d’alarme.

Différence entre allergie au gluten et intolérance au gluten.

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Symptômes d’allergie au gluten : le blé ?

Une personne intolérante au gluten manifestera l’un ou l’autre des symptômes énumérés ci-dessus. En revanche, une personne allergique au gluten aura des symptômes très sévères, qui peuvent être le révélateur de la maladie cœliaque.

L’un des symptômes d’allergie au gluten qui doit vous alarmer est la dermatitis herpetiformis. Votre peau se couvre de boutons, par un mécanisme surnommé “éruption de gluten”. Votre corps ne digère pas le gluten, tout simplement. Le gluten risque alors d’endommager votre système digestif, de manière irrémédiable. Malheureusement, la maladie cœliaque ne guérit pas spontanément, et il n’existe pas de médicaments pour la soigner. Le seul traitement consiste à adopter un régime sans gluten.

Votre corps produit naturellement un anticorps, l’immunoglobuline A. Mais le gluten, indigeste pour vous, se traduit par des boutons ou une surface granuleuse de la peau. Un peu comme si le gluten, ne pouvant être assimilé par votre petit intestin, trouvait refuge sous votre peau. En réalité, ce sont les anticorps anti-gluten qui se déposent sous votre peau, car le travail d’assimilation par le sang ne se fait pas.

Si vous suspectez que vous êtes allergique au gluten, vous devez consulter un dermatologue ou un allergologue, qui vous prescrira une biopsie de la peau. Cela consiste en une incision d’environ 4 millimètres, sous anesthésie locale, à côté de la zone infestée. Les résultats de l’analyse en laboratoire vous confirmeront si avez ou non la maladie cœliaque. Votre peau sera à peine marquée par une cicatrice presque invisible.

Une prise de sang peut être également prescrite par votre médecin, car le diagnostic de la maladie cœliaque demande jusqu’à 5 tests complémentaires.

Enfin, il est possible qu’on vous demande de consulter un gastro-entérologue, qui vous prescrira une endoscopie, pour observer votre petit intestin à l’aide d’une caméra miniature, et éventuellement faire des prélèvements. Les tissus prélevés seront examinés par un médecin pathologiste, qui vérifiera les éventuels dommages de vos villosités, et en tirera les conclusions. Si vos villosités intestinales sont endommagées, c’est le signe que vous avez la maladie cœliaque.

Recommandation importante : si vous soupçonnez que vous êtes allergique au gluten, n’entamez pas tout de suite un régime sans gluten. En tout cas, pas avant d’avoir achevé les examens médicaux. Vous devez continuer à manger des repas contenant du gluten, pour ne pas fausser les analyses. Si vous adoptiez dès maintenant un régime sans gluten, votre maladie cœliaque pourrait ne pas être détectée. Pour la même raison, ne réduisez pas le gluten. Continuez à manger comme d’habitude. Dès que les examens sont terminés, bannissez tout gluten de votre alimentation, en attendant les résultats. Cela demande quelques jours pour une biopsie, et environ une semaine pour une endoscopie.

Et si je suis déjà un régime sans gluten ?

Si vous avez déjà adopté un régime sans gluten, mais que vous n’avez pas suivi d’examens médicaux, la mauvaise nouvelle, c’est que vous devrez consommer du gluten avant vos examens.
Lors de votre prise de rendez-vous chez le médecin, demandez-lui le délai à respecter pour que les tests soient efficaces. Pendant ce délai, vous consommerez du pain de blé ou de seigle, de l’épeautre ou des flocons d’avoine. Il existe une possibilité que vous ne soyez pas allergique au gluten, mais à un autre aliment. Voir ici une liste des allergènes fréquents. Autant le vérifier une bonne fois pour toutes.

Parfois, les tests préliminaires ne détectent pas la maladie cœliaque. Là encore, si plusieurs membres de votre famille en sont atteints, ou votre père ou votre mère, demandez des examens complémentaires.

À titre d’information, précisons que les personnes d’origine africaine ou asiatique présentent davantage de risques d’être allergiques au lactose, car leur estomac fabrique moins d’enzyme lactase. Si vous êtes dans ce cas, faites prioritairement des tests d’intolérance au lactose.

Une intolérance au gluten peut également signaler une maladie cœliaque latente. Le terrain est favorable à son développement, mais elle n’a pas atteint un niveau sévère. Dans ce cas, vous pourriez faire un examen à intervalle régulier, et ne consommer du gluten qu’avant de passer les tests.

Le corps est naturellement apte à éliminer les microbes, les bactéries non utiles, et de nombreux virus. La maladie se déclare souvent après une accumulation de plusieurs causes. Donc, si vous êtes intolérant au gluten, cela peut indiquer que vous avez une maladie cœliaque latente.

Profitez de votre rendez-vous pour demander pendant quel délai, adapté à votre historique familial et personnel, vous devriez adopter un régime sans gluten. Si, par exemple, le médecin vous prescrit deux ou trois semaines sans gluten, et si certains symptômes disparaissent, ce sera une bonne indication que vous êtes allergique au gluten.

Diagnostiquer une allergie au gluten sans endoscopie ni biopsie ?

Oui, c’est possible. La maladie cœliaque est détectée par une endoscopie et une biopsie intestinale ou cutanée. Mais, si vous souffrez d’herpès, de dermatoses, de dermatite herpétiforme, d’éruptions de boutons ou de boursouflures cutanées douloureuses, le diagnostic médical peut être posé d’office, sans examens complémentaires. Les études sur un grand nombre de personnes ont montré que ces symptômes d’allergie au gluten sont une indication quasi-certaine de maladie cœliaque, avec risques de dommages graves à votre petit intestin.

Donc, si vous souffrez d’un des symptômes ci-dessus, considérez que vous êtes définitivement allergique au gluten, et consultez au plus tôt un spécialiste. Et bien sûr, supprimez le gluten dès aujourd’hui.

Adopter un régime avec peu de gluten si vous êtes intolérant au gluten.

Le régime sans gluten peut être différent, selon que vous soyez intolérant au gluten, ou allergique au gluten.patisserie-sans-gluten-greenberry

Si vous êtes intolérant au gluten, vous pouvez largement réduire la quantité de gluten ingérée, en supprimant les principaux plats qui en contiennent : le pain, les viennoiseries, les sauces à base de farine, les hamburgers, les aliments panés, les pizzas. Le gluten, surtout celui du blé, est omniprésent dans notre alimentation, pour des raisons historiques et climatiques. Le blé était déjà cultivé dans l’ancienne Égypte, et il est logique que le Moyen-Orient, la Méditerranée et l’Europe utilisent d’innombrables >plats contenant du gluten ou d’autres allergènes.

En plus du blé, les principaux aliments contenant du gluten sont l’orge, le seigle et l’avoine. On peut dire que chacun des repas quotidiens en contient sous une forme ou sous une autre, qu’ils soient préparés à la maison, au restaurant, ou dans la restauration collective.

Il existe heureusement toute une gamme de produits sans gluten, que vous pouvez identifier par un logo.

Si vous êtes simplement intolérant au gluten, vous pouvez sans doute consommer avec modération des produits indiquant “contient des traces de gluten”. Un allergologue ou un diététicien pourra vous conseiller.

Adopter un régime sans gluten si vous êtes allergique au gluten.

Si vous êtes allergique au gluten, les choses sont différentes. Pour un traitement à long terme de votre système digestif, et pour retrouver votre pleine santé, le régime sans gluten est la seule solution. Si vous souffrez des symptômes d’allergie au gluten et que vous avez la maladie cœliaque, vous devez apprendre à vivre sans gluten. Heureusement, il existe beaucoup d’aliments sans gluten !

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune, c’est-à-dire produite par auto-immunisation, par soi-même. Vos cellules blanches, chargées de détruire les intrus, sont perturbées par le gluten, et attaquent la paroi de votre petit intestin. En clair, vos cellules blanches reçoivent un mauvais signal, et, au lieu de vous défendre, vous attaquent. Les villosités du petit intestin (petites saillies ayant l’apparence de poils) risquent alors d’être atrophiées.

Autre effet secondaire très négatif : vous assimilez mal les nutriments, et une grande partie de la valeur nutritive de votre repas est perdue.

Comme tous les régimes alimentaires, le régime sans gluten demande une certaine discipline au début. Votre santé est un enjeu si important que vous trouverez la motivation nécessaire. Pensez à toutes les personnes qui suivent un régime spécial, comme les diabétiques, les personnes qui ont un excès de cholestérol, ou les millions de personnes qui suivent un régime pour maigrir. Être obligé de suivre un régime sans gluten (ou un régime sans farine) peut sembler accablant de prime abord. En fait, vous pourriez bénéficier d’une amélioration spectaculaire de votre santé. Cela peut avoir des effets positifs sur l’arthrose, l’asthme, les risques cardio-vasculaires, les risques de cancer (côlon, prostate, sein…), la pression sanguine, l’ostéoporose, et le taux de cholestérol.
Quelques mois après avoir adopté un régime sans gluten, vous ne regretterez qu’une chose : ne pas l’avoir adopté plus tôt !

En éliminant le gluten de votre alimentation, vous allez éliminer ce que les Américains appellent junk food (nourriture ordure), qu’on pourrait traduire par malbouffe. La malbouffe inclut les produits grillés et panés (bâtonnets de poisson, nuggets, pilons et ailerons de poulet…), les viennoiseries industrielles et les sandwiches industriels, les plats préparés composés d’aliments à la traçabilité hasardeuse, les produits de la restauration rapide, et un grand nombre d’additifs plus ou moins suspects : colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, agents texturant, stabilisants, émulsifiants… Bien sûr, l’industrie alimentaire n’est pas toxique, sinon tout le monde serait malade. Mais est-il judicieux qu’un produit de consommation courante contienne 7 additifs, voire encore plus ?

Ce qui peut nous interroger, c’est l’augmentation constante de personnes allergiques, y compris des enfants, qui développent des allergies au lactose, au gluten, au poisson ou aux œufs. S’il est difficile de lutter seul contre la pollution atmosphérique, il est en revanche possible pour chacun d’éviter la pollution alimentaire.

Et sait-on précisément ce que provoque l’interaction de tous ces additifs chimiques dans l’estomac et dans le sang ? Que produit vraiment le mélange du E102 (Tartrazine), du E123 (Amarante), du E128 (Rouge), du E200 (Acide sorbique), du E210 (Acide benzoïque), du E320 (Butylhydroxianisol), du E620 (Acide glutamique), entre autres, après plusieurs années ? Notamment, on peut se demander s’il est bon de donner aux enfants et adolescents ces produits, qui risquent de provoquer des allergies croisées, ou de les rendre sensibles à certains allergènes. Ces chérubins subissent déjà la pollution atmosphérique et auditive, est-il sain de les exposer à des distributeurs de sodas, pizzas et sucreries, comme dans de nombreuses écoles américaines ? Si vous ne pouvez pas toujours contrôler ce qu’ils mangent à l’extérieur, vous pouvez veiller à leur donner des aliments sains à la maison.

Un régime sans gluten, c’est aussi un régime sans malbouffe.

Plus on en sait sur les dessous de l’industrie alimentaire, plus il est facile d’adopter un régime sans gluten, ou, mieux encore, un régime sans allergènes ou un régime bio.

Si vous regardez des vidéos sur internet expliquant comment sont fabriqués les hamburgers des fast-foods, ou sur le fameux hamburger qui ne pourrit pas après dix ans, cela vous aidera à adopter un régime sans gluten. Ou sur la pink slime (boue rose, ou glu rose), faite de tendons et d’abats déchiquetés puis aseptisés à l’ammoniaque…

Vos croquettes de poulet sont délicieuses ? Regardez comment elles sont “fabriquées” (on ne peut pas utiliser un autre mot). Puis demandez-vous si un animal élevé dans des conditions épouvantables peut vraiment vous apporter ce qu’on appelle “nourriture”. Les poulets broyés vivants à la naissance servent-ils à préparer la pâtée en boîte de votre chien ? Ou les grenouilles, dont on coupe les cuisses et qu’on jette en tas, également vivantes ? Les animaux, vous le savez, ont un système nerveux. Donc, ils connaissent comme nous la souffrance, la peur et le désespoir. Manger des animaux qui ont souffert toute leur vie, ou qui souffrent au moment de leur mort, n’est-ce pas aussi manger leur souffrance ? Vaste débat philosophique…

Si vous aimez les hamburgers, faites encore cette expérience : mangez deux hamburgers dans une chaîne de fast-food, et voyez comment vous vous sentez, comment vous digérez. Si vous savez faire du pain, préparez deux hamburgers maison, ou achetez des pains à hamburgers bio, et de la vraie viande 100 %. Méfiez-vous des steaks hachés en barquette ou surgelés, ils peuvent contenir du soja, du gluten ou du lactose. Voyez comment vous vous sentez ensuite.

Vous appréciez la pizza industrielle ? Sachez qu’elle est parfumée avec un spray à goût d’ail artificiel, et que la mozzarella qu’elle contient est un ersatz… Ne parlons pas des tomates élevées dans de la laine de roche, dont les racines n’ont jamais connu la terre…

Quant à la viande, de pauvres vaches ou poulets parqués dans des conditions “inhumaines”, bourrés d’antibiotiques et d’autres médicaments, et nourris de farines pas toujours végétales. Certains animaux, comme les porcs et les vaches, sélectionnés génétiquement pour leur masse musculaire, tiennent à peine sur leurs pattes. Sans même citer les mutilations qu’ils subissent, pour les empêcher de se battre et de se blesser. Pourquoi ? Ces animaux en batterie sont complètement fous, comme nous le serions si on nous faisait vivre dans les mêmes conditions. Donc, on leur administre des médicaments, pour qu’ils se tiennent tranquilles. Leur seule occupation et leur seule distraction, c’est de manger, manger, et encore manger. Là encore, on peut se demander quels nutriments nous apportent des animaux bourrés de produits chimiques, enchaînés, entravés, déprimés, souffrant physiquement et émotionnellement, voire psychotiques…

Des milliers de poulets cloîtrés dans un hangar, qui n’ont jamais connu l’herbe ni la lumière du jour, et n’ont jamais couru, peuvent-ils vraiment devenir des poulets rôtis, délicieux à s’en lécher les doigts ? Vous comprenez pourquoi les industriels rajoutent des produits chimiques, pour compenser l’absence de goût, de couleur et de texture.

Les surimis, bâtonnets au goût de crabe, sont parfumés au crabe (extrait de quelle partie ?) et d’arômes artificiels… Et la soupe de poisson en boîte ? Du fumet de poisson reconstitué, c’est-à-dire du jus de tête et d’arêtes, des arômes de synthèse et du glutamate de sodium. Et la brandade ? Souvent, elle ne contient pas de morue, mais de la pulpe, nom charmant pour désigner une bouillie compressée de peaux et de déchets de différents poissons.

Bon appétit !

S’il est vrai que “nous sommes ce que nous mangeons”, un changement de régime alimentaire peut vous apporter une amélioration spectaculaire de votre condition physique.

Adopter un régime sans gluten, ce n’est pas la fin du monde. C’est au contraire le début d’une nouvelle vie, plus respectueuse de l’environnement, et, avant tout, plus respectueuse de votre santé. C’est partir à la découverte de nombreux aliments sans gluten, sans allergènes, bio ou véganes, et de toute une gamme de merveilleux aliments dont vous ne soupçonniez pas l’existence. C’est mieux vous nourrir, et mieux vivre.

Un régime pour maigrir sans malbouffe.

Si vous n’êtes pas allergique au lactose et que vous aimez le fromage, faites cette expérience : mangez un morceau de fromage “allégé”, et un morceau de fromage au lait cru. Souvent, la différence est spectaculaire. Le vrai produit nourrit, alors que le produit “allégé” ne permet pas de ressentir la satiété. Notre espèce, depuis des milliers d’années, est habituée au vrai produit, au produit originel, et non à un succédané. Cela explique que les produits allégés font grossir, alors qu’ils sont choisis par des personnes qui veulent perdre du poids. Le corps n’étant pas satisfait, il compense l’absence de goût et de nutriments en augmentant la quantité avalée. Manger des produits allégés fait grossir, c’est encore un paradoxe de notre époque. Pourtant, la règle est simple : pour perdre du poids, mangez des aliments originels, n’ayant subi aucune transformation, ou le moins transformés possibles, des produits naturels ou artisanaux. Votre artisan boulanger se passe des services d’un chimiste, à la différence des usines alimentaires.

La plupart des gens qui suivent un régime pour maigrir finissent par regagner le poids perdu, souvent même avec quelques kilos en plus. Pourquoi ? Une explication pourrait être l’intoxication alimentaire. Les artères, le foie, et la vésicule biliaire sont encombrés, l’estomac et l’intestin ne parviennent pas à éliminer correctement les substances chimiques. Le système digestif, surchargé, sature. Donc, il stocke.

Si un régime pour maigrir consiste en privations sévères, le corps comprend qu’il entre dans une période de famine. Notre corps a appris cela, depuis des dizaines de milliers d’années. Ensuite, quand on retourne à une quantité normale de nourriture, le corps stocke, en prévision de la prochaine famine. Cela explique le régime yo-yo : perdre du poids, regagner du poids, suivre un nouveau régime pour maigrir, et enfin finir découragé.

Si vous voulez perdre du poids, pourquoi ne pas envisager un régime alimentaire sain, en éliminant au maximum les produits contenant des allergènes ? Vous pourriez continuer à manger la même quantité d’aliments, mais en choisissant des produits vivants et des produits de qualité. Pendant trois mois, évitez les produits qui ont une liste d’ingrédients interminable et incompréhensible. Optez pour les fruits, les légumes, les pains artisanaux, les pâtisseries artisanales, les produits bio. Cela ne vous coûtera pas plus cher, voire vous fera faire des économies. Ces snacks, ces en-cas, ces barres chocolatées, ces pâtisseries industrielles avalées en regardant la télévision, ça finit par coûter cher.

Pour perdre du poids, ce n’est pas forcément la quantité avalée qui importe. Des personnes suivent un régime pour maigrir, alors qu’elles ne mangent pas forcément beaucoup. Elles accumulent le surpoids, parce qu’elles choisissent mal leur nourriture. Elles peuvent aussi être allergiques à certains aliments, sans le savoir, et avoir du mal à les digérer. C’est dans notre panier ou dans notre caddie que commencent le surpoids, l’obésité et les allergies.

Dernier conseil pour perdre du poids : quand vous mangez, mangez. Il ne semble pas raisonnable de manger en marchant, en pianotant sur son ordinateur, ou en lisant. En mangeant, vos yeux voient la nourriture, vos papilles s’activent ; elles donnent le signal à votre estomac de secréter les sucs digestifs, qui préparent une bonne assimilation des nutriments. La mastication est aussi une part essentielle de la digestion.

Le véganisme, même partiel, est bon pour votre santé et bon la planète.

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Melanie Fraunschiel boxeuse vegane autrichienne

Rien ne vous oblige à devenir végétalien ou végétarien. Vous pouvez devenir ce qu’on appelle “flexitarien” et adopter un régime semi-végétarien, ou encore rester carnivore, tout en consommant une nourriture délicieuse et saine. Vous pouvez aussi contribuer à construire un monde sans cette souffrance animale organisée de manière industrielle. Souvent, les véganes ont commencé par un régime semi-végétarien, puis par un régime végétarien, avant d’adopter un régime végétalien.

Les légumes ne donnent pas d’énergie ? Pourtant, la liste des sportifs et des champions végétaliens est très longue. Et la liste des savants et des artistes végétaliens est également très longue.

 

 

Plus le produit est proche de son origine, moins il sera pollué par les additifs. Par exemple, au lieu d’acheter des produits contenant un peu de poisson ou de viande et beaucoup d’autres choses, pourquoi ne pas acheter du poisson chez le poissonnier, et de la viande chez le boucher ? Plutôt que d’acheter du jus d’orange reconstitué, pourquoi ne pas simplement manger des oranges ? Le jus d’orange reconstitué est passé en centrifugeuse, puis déshydraté en partie (sous forme de sirop), pasteurisé, congelé, puis transporté dans des containers, et enfin reconstitué avec de l’eau du robinet. Cela génère une pollution maritime et aérienne considérable, puis une pollution terrestre à cause de l’emballage difficilement biodégradable. Quant aux vitamines… autant elles sont présentes dans l’orange fraîche, autant on peut douter qu’elles restent vivantes dans une purée de pulpe d’orange, enfermée pendant des jours et des nuits dans une citerne. Une orange fraîche contient plusieurs nutriments, en plus de la vitamine C. Combien en reste-t-il dans une brique aseptisée ?

Une pomme non bio subit des dizaines de traitements… Est-elle encore vivante ? C’est la même chose pour les poires, les bananes, les abricots, les pêches ou les cerises. Où est passé le goût ?
À quoi sert-il de manger 5 fruits et légumes chaque jour, s’ils sont bourrés de pesticides, normalisés à l’excès, sans saveur et sans odeur ? Sommes-nous condamnés à manger d’énormes fraises blanches et pâteuses, qui n’ont de fraise que le nom ? On pourrait manger deux kilos de ce type de fraises, sans ressentir aucun plaisir. D’où la tentation de rajouter du sucre. Alors que les vraies fraises, plutôt petites et bien rouges, sont naturellement sucrées.

Les produits originels sont-ils chers ? Non, si on compare par exemple le prix du kilo de poisson, avec des croquettes de poisson, qui en contiennent parfois moins de 30 %. Pour la soupe de poisson en boîte déjà citée, il arrive que la quantité de poisson soit inférieure à 15 %. Donc, en plus de payer la boîte de conserve, les coûts de la mise en boîte, l’étiquetage et le transport, vous payez de l’eau et divers ingrédients plus ou moins chimiques.

Consommer moins de viande, c’est réduire la pollution, puisque les animaux consomment des céréales ou des plantes fourragères que nous pourrions consommer directement. C’est réduire la déforestation massive, donc lutter contre le changement climatique et la destruction de l’habitat du tiers-monde, pour les humains et les animaux. C’est réduire l’érosion des sols et l’épuisement de l’eau. C’est aussi lutter contre la souffrance animale. Et la viande, consommée en excès, par exemple chaque jour, peut vous causer de sérieux problèmes de santé. Un régime semi-végétarien consiste à réduire progressivement sa consommation de viande et de poisson. Beaucoup de gens n’en consomment qu’une fois par semaine, et s’en portent très bien.

Consommer moins de poisson, c’est réduire les effets dévastateurs de la surpêche dans les mers et les océans. C’est réduire le risque grandissant de destruction de niches écologiques, et l’anéantissement définitif de nombreuses espèces indispensables pour l’équilibre de notre biosphère.

Consommer moins de produits chimiques, c’est aussi faire un acte de prévention et appliquer le principe de précaution.

Si, dans une chaîne de restauration rapide, on vous présentait la liste de tous les ingrédients chimiques contenus dans les aliments, les boissons, les sauces et les desserts, auriez-vous envie de manger ? Comme le gluten est souvent caché, les produits chimiques sont cachés sous l’apparence de repas. Et pourtant, ils sont bien là, devant vous, puis dans votre main, dans votre bouche, puis dans votre estomac. Votre système digestif a-t-il la capacité d’assimiler ou d’éliminer des dizaines ou des centaines de grammes de produits chimiques ? Ou peut-on estimer que cela produit à terme une intoxication massive de votre corps ?

La santé est dans l’assiette. “Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture”, a dit Hippocrate, le père de la médecine. Comme il avait raison ! Pour préserver votre santé, éliminez les intrus dangereux qui squattent votre assiette. Si vous vous sentez mal dans votre peau, déprimé, fatigué ou nerveux, il existe deux remèdes souverains : marcher 30 minutes par jour, même tranquillement, et vous nourrir d’aliments frais et sains.

Bouger et manger des aliments nourrissants, c’est aussi le secret de la longévité.

Autres bénéfices indirects d’un régime semi-végétarien.

Un régime semi-végétarien vous permet d’être plus attentif à ce que vous mettez dans votre bouche, mais aussi sur votre peau et sur vos cheveux, et autour de vous. Par exemple, Madame, pour garder de beaux cheveux, à la place de crèmes et d’aérosols sophistiqués et coûteux, fabriqués dans des usines chimiques, pourquoi ne pas tester l’huile d’olive ou l’avocat ? Masser sa chevelure à l’huile d’olive, Néfertiti le faisait déjà. Pour votre masque de beauté, vous trouverez des recettes à base de concombres, de tomates, ou d’avocats. En choisissant des produits bio, vous obtiendrez d’excellents résultats, sans risquer de provoquer une allergie.

Sachez aussi qu’un régime végétarien peut réduire les symptômes prémenstruels, les douleurs menstruelles, et les migraines.

Mademoiselle, vous vous plaignez d’acné ? Vous vous sentez un peu trop grosse ? Fatiguée pendant les cours ? Avant d’étaler des crèmes sur votre peau, ou d’avaler des pilules magiques pour faire maigrir le portefeuille de vos parents, pourquoi ne pas réduire la quantité de sodas, de snacks, de pizzas, de hot-dogs et de croquettes de poulet ? Faites cette expérience. Gardez un petit carnet sur vous, et notez tout ce que vous mangez dans la journée, absolument tout, même une barre chocolatée. À la fin de la semaine, relisez votre menu, et demandez-vous si ce n’est pas l’origine de votre acné, de votre surpoids, ou de vos insomnies. À propos, saviez-vous que le soda que vous consommez avec votre double hamburger est livré en sirop ? On y ajoute de l’eau gazeuse. Le gaz carbonique est obtenu par la combustion du carbone avec l’oxygène.

Pourquoi ne pas adopter un régime semi-végétarien pendant deux ou trois mois, à base de produits sains, et voir la différence ? Souvenez-vous que les aliments que vous mangez fabriquent vos cellules, donc vos muscles, votre peau, vos cheveux, et les différentes parties de votre corps. Des produits chimiques peuvent-ils vous donner une belle peau ? Des additifs multiples, des graisses et des sucres, peuvent-ils vous donner de jolies formes ?

Vous êtes étudiante ou étudiant ? Est-ce que tous les “E quelque chose” de l’alimentation industrielle sont bénéfiques pour votre cerveau ? Ne réfléchit-on pas mieux quand on a le corps et l’esprit légers ?

Des questions que chacun peut se poser avant de faire ses courses : ce que j’achète est-il bon pour ma santé ? Pour l’environnement ? Pour la vie sociale humaine ? Pour la vie animale et végétale ?
Une autre expérience que vous pouvez faire est la suivante : au supermarché, regardez discrètement le visage et le corps des gens devant la caisse, puis le contenu de leur caddie. Demandez-vous s’il y a un rapport entre leur état de santé apparent, leur surpoids, leur fatigue, ou au contraire leur rayonnement et leur vitalité, et le contenu de leur caddie. Quelle est la proportion d’aliments originels et frais, par rapport aux sodas, sucreries, snacks et plats préparés en usine ? Il n’est pas nécessaire d’être médecin pour comprendre que consommer 52 caddies de produits trop sucrés et trop gras chaque année, ne peut guère favoriser la santé.

Le végétarisme, le végétalisme ou le véganisme sont des modes de vie, qui considèrent chaque aliment comme faisant partie d’un tout. Ce qui est scientifiquement exact, puisque chaque aliment malsain remplacé par un aliment sain a un effet holistique sur votre santé. Et chaque fois que quelqu’un renonce à la nourriture saturée de produits chimiques, il améliore, même légèrement, l’environnement. Si un milliard de personnes adoptaient un régime bio ou sans allergènes, cela provoquerait un changement en profondeur de nos modes de production et de consommation.
Sans devenir végétalien, le régime semi-végétarien ouvre de nouvelles perspectives pour contribuer à un environnement durable.

Vous avez un jardin ? Plantez quelques arbres fruitiers, et vous récolterez des fruits à différentes périodes de l’année.

Vous avez un balcon ? Cultivez des piments très décoratifs, des mandariniers nains, ou un plant de tomates. Le choix est très large.

Vous êtes architecte ? Pourquoi ne pas concevoir un jardin en terrasse, des panneaux solaires en façade, et un potager sur le toit ? Au lieu de penser d’abord construction, puis à quelques arbres à titre de décoration, pourquoi ne pas penser à intégrer la construction dans un espace vert ? Il existe des expériences formidables dans ce domaine.

Vous êtes cuisinier ou cuisinière ? Pourquoi ne pas tester une série de nouveaux plats, plus écolos et tout aussi bons ?

Vous êtes mécanicien ? Il existe une gamme de produits qui ne nuisent pas à l’environnement.

Vous êtes institutrice ? Pourquoi ne pas créer un mini-potager et une petite serre dans un coin de la cour de l’école ?

Vous êtes femme au foyer ? Pourquoi ne pas opter pour une lessive bio ?

Vous êtes parent ? Est-il sain de nourrir vos enfants de saucisses d’origine inconnue, de chips et de sucreries ? Un gratin de légumes ou une tourte aux poireaux, c’est si bon. N’est-ce pas affligeant de voir de jeunes adolescents de 12 à 15 ans, qui ressemblent à de futurs obèses ? Pensez aux difficultés psychologiques qu’ils risquent de vivre. Quand on connaît la quantité de sucre contenue dans les sodas, les limonades et les hamburgers industriels, est-il sain d’en donner à de jeunes enfants ?

Vous travaillez dans un bureau ? Pourquoi ne pas utiliser du papier recyclé ? Pourquoi ne pas bannir les tasses et les verres jetables ? Laver chacun son verre n’est pas une tâche hors de portée, c’est même plutôt tendance et plutôt chic… Aux États-Unis et au Canada, c’est déjà la règle sociale dans de nombreux bureaux. Imaginez maintenant que les verres jetables deviennent une habitude du passé. Cela signifie que chaque jour, des millions de verres en plastique ne seront plus jetés dans les poubelles. Une partie de ces verres jetables finit dans les fleuves et les océans, ou sont brûlés, notamment dans le tiers-monde. Cela produit des fumées toxiques, et les enfants jouent à côté…

En Asie, les vaches et les chèvres mangent parfois du carton et du plastique… et la viande de ces animaux est exportée, parfois directement, parfois sous forme de produit transformé.
Vous êtes amateur de camping, de randonnée et de pique-niques ? Des verres et des couverts en plastique non jetables sont parfaits, légers et jolis. Vous les utiliserez pendant plus de dix ans.
Vous organisez des cocktails ? Vous pouvez utiliser des couverts et des plats durables, bien plus économiques que des couverts jetables.

 

Emballer des bananes qui possèdent déjà une peau naturelle parfaite, est-ce bien raisonnable ?
 

Manger mieux, c’est aussi réduire la pollution.

Pareil pour les sacs plastique, les emballages et les blisters envahissants. Dans les océans, les sacs plastique étouffent la vie, asphyxient les sols, détruisent le corail, et tuent les tortues marines.
Il est vrai que les produits jetables sont pratiques. Mais leur inconvénient, c’est justement qu’ils sont jetables. Ils vont donc générer de la pollution, pendant des décennies ou des siècles. Chaque fois que c’est possible, remplacez le produit jetable par un produit durable.

Une autre habitude saine pour la planète est de privilégier les produits locaux, et les produits de saison. Avons-nous vraiment besoin de manger des tomates ayant voyagé par avion en plein hiver, avec la pollution que ça génère ? Est-il raisonnable d’acheter des biscuits, par exemple, dont l’emballage pèse plus lourd que le contenu ? Est-il logique d’acheter de l’eau en bouteille plastique, quand on peut acheter un filtre à eau pour le robinet, ce qui revient bien moins cher ?

On pourrait multiplier les exemples. Chacun peut contribuer à l’amélioration de l’environnement, à réduire les émissions de gaz carbonique, et à réduire la pollution. L’alimentation, le transport et l’habitat sont de grandes sources de rejets toxiques et de déchets. Par notre façon de consommer, nous pouvons réduire leur impact négatif. Le recyclage commence à la base, dans chacun de nos achats.

En conclusion, si vous avez une allergie ou une intolérance au gluten, si la maladie cœliaque est avérée, ou si vous constatez des symptômes d’allergie au gluten ou à d’autres allergènes, cela peut déboucher sur un nouveau régime alimentaire, mais aussi sur une nouvelle manière de penser. Vous pourrez progressivement remplacer tout ce qui vous fait du mal par des aliments qui vous font du bien. Votre peau retrouvera son éclat, votre digestion redeviendra normale, et vos nuits seront apaisantes. Vous préservez votre santé, et vous contribuez à assainir l’environnement. Des perspectives enthousiasmantes !

Greenberry Team

“Greenberry.fr est une pâtisserie artisanale en ligne. Nos spécialités : les gâteaux sans allergènes, sans gluten, sans lactose, et sans œufs. Nous proposons également des pâtisseries bio, véganes, halal et casher.”

 

 

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